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 Le village de Bouxwiller

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MessageSujet: Le village de Bouxwiller   Le village de Bouxwiller EmptySam 27 Juil - 17:08

Ce joli village du nord de l’Alsace, qui a été la capitale du Hanau-Lichtenberg, possède de ce fait plusieurs beaux bâtiments datant de cette glorieuse époque. Bouxwiller mérite un arrêt lors de la visite de la région.
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Histoire de Bouxwiller



Déjà occupé à l’époque romaine, le site est donné en fief aux sires de Lichtenberg dès le début du Moyen Age. De cette époque date l’expansion territoriale de leurs possessions et que Bouxwiller obtient le rang de ville. En 1480 le comté passe dans la famille des Hanau-Lichtenberg qui en fait un véritable état, dont Bouxwiller est la capitale. Débute alors la période la plus prospère de la ville : un hôpital est construit en 1528, la réforme s’y établit dès 1545 et l’école latine est transformée en collège en 1612. Après la guerre de Trente Ans, le comté reste indépendant malgré son rattachement à la France. Mais les comtes abandonnent progressivement ce domaine pour se consacrer à leurs terres germaniques.
A la révolution, de nombreux bâtiments, dont le château sont détruits. Au XIXème siècle la ville redevient prospère avec l’exploitation des mines, activité qui s’achèvera en 1957.

A visiter et à voir à Bouxwiller



Débutez votre visite Place du Château où se situent les grands bâtiments de la ville :

> Le lycée : construit vers 1885, grâce au don du riche propriétaire des mines de lignite, Charles-Henri Schattenmann, ce grand édifice en grès domine la place.

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> La halle aux blés : situé à la droite du lycée, ce long bâtiment du XVème siècle était le grenier de la ville. A son extrémité se situe la chapelle de l’ancien château, dédiée à Saint Georges.

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> La perception : ce bâtiment à droite de la halle aux blés, abritait l’administration financière du comté.

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> L’ancienne Chancellerie : datée de 1659, elle abritait les administrations du comté. L’entrée dans la chancellerie, qui abrite le musée du Pays de Hanau et la mairie, se fait par un très beau portail renaissance aux armes de la ville.
Un second portail quasiment identique se situe à l’arrière du bâtiment.
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> La Poste : datée de 1668, ce bâtiment abritait à l’origine les écuries seigneuriales avant d’être profondément modifié pour être transformé en Poste. Très bel oriel et tourelle d’angle.

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Repassez devant la Mairie pour rejoindre la rue du Canal.
> La rue du Canal : remontez cette rue dans laquelle se trouvent plusieurs belles maisons à colombages. La pharmacie est une belle demeure du XVIème siècle qui de halle devint auberge puis mairie.

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Après la pharmacie prenez à gauche la rue de la Poste jusqu’aux remparts.

> Les remparts : de la rue de la Poste passez sous les remparts de la ville pour remonter par la droite jusqu’à une ouverture qui donne sur la Place de la Grange aux Dîmes.
De là vous pouvez accéder à une partie du chemin de ronde et profiterez ainsi d’une belle vue sur la ville.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Descendez par la rue du Magasin et retournez dans la rue du Canal pour sortir de la ville et rejoindre l’église Catholique en montant les escaliers. 

> L'église Catholique : La nef est du XIXème siècle mais la belle tour fortifiée en grès rose est du XIIème siècle, romane.

Sortez par le cimetière et retournez vers la ville pour prendre la rue du 22 Novembre puis la rue des Juifs.
> Rue du 22 Novembre et rue des Juifs : quelques maisons anciennes sur le parcours.

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Poursuivez jusqu'à la rue de l'Eglise.

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> Rue de l’Eglise : en venant de la rue des Juifs vous arrivez à l’église Protestante de la ville. Construite en 1614, à l’emplacement d’une précédente église, son style est un mélange de gothique et de renaissance. A l’intérieur vous pourrez admirer l’ancienne loge seigneuriale. (L’église est malheureusement souvent close…)

La rue de l’Eglise possède plusieurs belles maisons dont une particulièrement originale, renaissance, avec des sculptures représentant des visages d’indigènes avec leurs plumes et un conquistador en armure.

Au coin, une autre très belle maison renaissance à colombages et oriel d’angle de 1598.


Au bout de la rue (à la pharmacie) prendre à gauche pour remonter la Grand Rue.
> Grand Rue : de belles maisons à colombages jalonnent la rue, dont la plus remarquable, au n° 29, avec un bel oriel sculpté de visages et d’une sirène. Cette maison était l’ancien poêle (corporation) des Cordiers. Poursuivez jusqu’à la Synagogue qui abrite le musée du Judéo-Alsacien.
 
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Revenez sur vos pas jusqu’à la rue des Seigneurs Herregass.
> Rue des Seigneurs Herregass : cette rue abrite les anciennes maisons nobles de la ville des XV et XVIème siècles.

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Rejoignez la place du Marché aux Grains.
> Place du Marché aux Grains : de jolies maisons XVIIème encadrent la place. La plus belle est celle du receveur des finances, construite en partie sur pilotis.

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De là vous pouvez rejoindre la Place du Château.
 



Dernière édition par Monia.67 le Sam 27 Juil - 17:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le village de Bouxwiller   Le village de Bouxwiller EmptySam 27 Juil - 17:39

[size=30]Circuit Mines[/size]

Au 19ème siècle, Bouxwiller participe à la révolution industrielle grâce à un homme, Charles Henri Schattenmann. Originaire de Landau, il devient directeur de l’Administration des Mines en 1828, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort. Il n’a de cesse de développer.
l’industrie, l’éducation, l’agriculture et les voies de communication. Humaniste convaincu, il établit une école maternelle, instaure la gratuité de l’enseignement primaire et œuvre à la scolarisation des filles. Dans les domaines de l’agriculture, il préconise l’amélioration des cultures grâce aux engrais et introduit la vache Simmental dans le Pays de Hanau.
Aujourd’hui encore, la ville de Bouxwiller conserve de nombreux témoignages de la présence de l’Administration des Mines.
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Ces circuits ont été réalisés grâce au Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales.

[size=30]Le Bastberg[/size]

Le Bastberg est connu pour sa richesse botanique et géologique. Lieu de promenade en vogue au 18ème siècle, il devient source de matière première pour l’Administration des Mines de Bouxwiller qui en extrait le lignite. C’est en 1743 que Chrétien Schroeder découvre, pour la première fois, du lignite au Bastberg. Il se présente sous forme d’une masse compacte presque noire, un peu brunâtre. Ce charbon fossile est impropre à la combustion car fortement soufré. Le lignite du Bastberg est cependant riche en pyrite et en argile et permet la fabrication de sulfates, eux-mêmes indispensables à la préparation du vitriol (qui débute dès 1811) et de l’alun (à partir de 1813). Constituée en Société Anonyme en 1821, l’Administration des Mines est à l’origine de l’exploitation moderne des sous-sols du Bastberg. Elle se faisait à partir d’une galerie principale de plus de deux kilomètres qui suivait la couche de lignite. Sous terre, un système de wagonnets permettait le déplacement du minerai jusqu’aux puits d’extraction.Les quantités extraites annuellement étaient relativement faibles, environ 15 000 tonnes. À titre de comparaison, dans les années 1930, les mines de Rhénanie produisaient environ 200 000 tonnes de lignite tous les quinze jours, soit la quantité totale de lignite estimée par sondage au Bastberg. Face à la faiblesse relative du gisement et en raison des inondations fréquentes des galeries (1 500 m3 d’eau à évacuer quotidiennement en juillet 1859), l’exploitation souterraine est définitivement arrêtée le 31 octobre 1881.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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[size=30]Les bâtiments de l’Administration des Mines[/size]


L’origine de la Société des Mines de Bouxwiller remonte à 1816 lorsque, par ordonnance royale du 21 mars, le roi accorde la concession du droit d’exploiter les mines (re)découvertes en 1809, une première concession ayant été accordée dès 1743. Les bénéficiaires de la concession, ne pouvant utiliser le lignite comme combustible, décident d’installer une fabrique de sulfate de fer et d’alun, semblable à ce qui existait dans les environs de Heidelberg, en Allemagne. Pour installer leur usine, ils font l’acquisition de l’ancien hospice et des terrains environnants, situés au sud-ouest des anciens remparts de la ville.Il faut attendre l’arrivée de Charles Henri Schattenmann pour que l’Administration des Mines entreprenne la construction d’un nouvel ensemble, entre la rue des Mines et la rue de l’Hospice. Le nouveau siège de l’Administration des Mines, aux bâtiments caractéristiques de l’architecture industrielle de l’époque, est édifié en 1860. Le millésime est visible sur les pignons des bâtiments. À remarquer également, les tendeurs de la structure métallique intérieure qui apparaissent en façade sous forme de fleurs.Derrière les bâtiments apparaît la dernière cheminée qui rappelle l’activité industrielle, relativement méconnue, de Bouxwiller. Les autres cheminées ont été détruites au cours du 20ème siècle.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]haut de page

[size=30]Le Kohleberri[/size]


Le lieu-dit « Kohleberri », autrefois propriété de l’abbaye de Neuwiller qui y possédait des jardins et des champs, change de destination au début du 19ème siècle, avec le développement de l’Administration des Mines de Bouxwiller. Idéalement situé au pied du Bastberg et à proximité immédiate des galeries des mines, ce vaste terrain sert de lieu de dépôt pour le lignite. Ce dernier est amassé en tas d’environ trois à quatre mètres de largeur, de deux mètres de hauteur et d’une centaine de mètres de longueur. Le tout est laissé à l’air libre pendant une période supérieure à un an, durant laquelle s’opère une combustion lente de la matière. Les cendres obtenues par cette combustion étaient systématiquement lessivées par les intempéries et l’eau de ruissellement, précieusement recueillie, fournissait une solution saturée de sulfate d’alumine et de sulfate de fer. Par concentration dans de grandes cuves placées en contrebas du Kohleberri, cette solution permettait de produire des cristaux fins de sulfate de fer et laissait une eau-mère saturée de sulfate d’alumine, point de départ de la préparation de l’alun.Situé à proximité de l’actuel terrain de tennis de Bouxwiller, le site du Kohleberri a servi de terrain de football. Aujourd’hui partiellement rendu à l’état sauvage, il recèle encore des traces de Bleu de Prusse.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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[size=30]Le Holzhof[/size]


Le Holzhof signifie littéralement « cour du bois », en référence à son ancien usage. Site appartenant à l’Église, il est racheté par le comte Jean René III qui y réalise des travaux à partir de 1708. Les deux bâtiments qui se font face accueillent au milieu du 18ème siècle le président de la Régence et le grand veneur du château. Au début du 19ème siècle, le Holzhof devient propriété de l’Administration des Mines.L’Administration des Mines de Bouxwiller, outre les bâtiments administratifs, se doit de posséder un patrimoine immobilier pour les membres de sa direction. Une partie des anciens bâtiments liés à la présence seigneuriale à Bouxwiller devient ainsi la résidence privée du directeur de la société. Charles Henri Schattenmann y habite jusqu’à son décès en 1869. Après sa mort, les directeurs de l’entreprise se succéderont au Holzhof, au moins jusqu’à la Première Guerre mondiale.Le site du Holzhof sert également de lieu de production d’ammoniaque. Suite à des pétitions de la part des habitants, cette activité dangereuse et nauséabonde est déplacée à la Reidt en 1821. Un atelier de fabrication de Bleu de Prusse est installé dans la cave d’une des résidences, de manière à placer sous la surveillance immédiate du directeur une production originale dont le secret devait être gardé.Le parc entourant le domaine permet d’agrémenter la vie des directeurs. C’est à Charles Henri Schattennmann que l’on doit l’initiative d’y placer deux statues en grès provenant des grilles de l’ancien château de Bouxwiller : une Nymphe des sources et une Flore (aujourd’hui conservées au Musée du Pays de Hanau). Ces statues ont été mises en vente par la municipalité, le 28 mars 1837.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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[size=30]Les maisons des ouvriers[/size]


Rue des Mines, à proximité des bâtiments de l’Administration, subsiste une maison où logeaient des ouvriers. Derrière l’Administration se trouvait le bâtiment des ingénieurs et des contremaîtres. Les maisons rattachées à l’entreprise minière sont construites, en même temps que les premières mesures sociales sont mises en place par Charles Henri Schattenmann. Au 19ème siècle, avec la formation de la classe ouvrière, s’opère une profonde mutation du style de vie : beaucoup de paysans qui ne peuvent plus vivre du travail de la terre viennent s’installer dans les villes où l’industrie emploie une importante main-d’œuvre. Les bas salaires suffisent difficilement à se loger et de nombreuses familles s’entassent dans des logements précaires. Pour faire face à ces difficultés, l’entreprise minière de Bouxwiller prend en charge la construction de logements ouvriers.En 1839, les mines de Bouxwiller emploient 275 ouvriers. Ils sont 510 en 1870. Les ouvriers des mines sont majoritairement des ouvriers-paysans qui continuent, hors de leur travail à l’usine, à entretenir de très petites superficies en polyculture vivrière, autour de leurs maisons ou sur des parcelles familiales, situées dans les villages des environs.D’autres maisons ouvrières sont construites au domaine de la Reidt, distant de quelques kilomètres de Bouxwiller, ceci afin de limiter les déplacements des ouvriers qui y travaillent. Toutefois, l’activité minière, en déclin dès le début du 20ème siècle, entraîne l’abandon progressif de ces bâtiments. Il ne reste aujourd’hui sur le site de la Reidt qu’une seule habitation, fortement remaniée.
Homme soucieux de développer l’industrie à Bouxwiller, Charles Henri Schattenmann s’intéresse également aux progrès en matière d’agriculture et d’agronomie. Outre l’introduction de la race bovine de Simmental dans le Pays de Hanau, il propose un nouveau procédé de viticulture qu’il présente à la Société des Sciences, Agriculture et Arts du Bas-Rhin à la séance du 2 décembre 1863. Rappelant que la vigne a besoin de soleil et d’air, éléments dont elle ne dispose pas en quantité suffisante selon le mode de culture en chambrette (ou Kammerbau, autrefois en usage à Landau), il propose différentes améliorations comme l’aération des pieds, le rognage des branches à fruits, l’alignement des plantations, le pinçage des pousses.
Pour limiter les coûts, il propose également de substituer le fer au bois dans le système de palissage des vignes.Si les parcelles de vignes dans les environs de Bouxwiller sont aujourd’hui peu nombreuses, les pentes du Bastberg en étaient largement plantées jusqu’au milieu du 20ème siècle. Les vignes et les vergers représentaient une activité importante dans le Pays de Hanau.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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[size=30]La culture de la vigne au Bastberg[/size]


Homme soucieux de développer l’industrie à Bouxwiller, Charles Henri Schattenmann s’intéresse également aux progrès en matière d’agriculture et d’agronomie. Outre l’introduction de la race bovine de Simmental dans le Pays de Hanau, il propose un nouveau procédé de viticulture qu’il présente à la Société des Sciences, Agriculture et Arts du Bas-Rhin à la séance du 2 décembre 1863. Rappelant que la vigne a besoin de soleil et d’air, éléments dont elle ne dispose pas en quantité suffisante selon le mode de culture en chambrette (ou Kammerbau, autrefois en usage à Landau), il propose différentes améliorations comme l’aération des pieds, le rognage des branches à fruits, l’alignement des plantations, le pinçage des pousses.
Pour limiter les coûts, il propose également de substituer le fer au bois dans le système de palissage des vignes.Si les parcelles de vignes dans les environs de Bouxwiller sont aujourd’hui peu nombreuses, les pentes du Bastberg en étaient largement plantées jusqu’au milieu du 20ème siècle. Les vignes et les vergers représentaient une activité importante dans le Pays de Hanau[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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[size=30]Le cimetière protestant et la chapelle[/size]


Le cimetière protestant de Bouxwiller est aménagé à la fin du 17ème siècle le long de la route de Kirrwiller, à la suite de l’interdiction royale d’inhumer les protestants dans le cimetière historique, situé autour de l’église catholique. C’est là, dans une chapelle érigée à cette fin, non loin des bâtiments administratifs et des mines elles-mêmes, que sont enterrés Charles Henri Schattenmann et son épouse.Située dans l’axe de l’allée principale du cimetière, la chapelle sert de sépulture à la famille Schattenmann, inhumée dans un caveau dallé au centre de l’édifice. Elle est construite entre 1869 et 1870 par le maître-maçon Jacob Fremminger, d’ailleurs enterré à quelques mètres du bâtiment.De construction très simple (une salle rectangulaire), la chapelle n’est décorée que d’un vitrail axial représentant la Résurrection, œuvre du vitrier Ehrismann. Menaçant ruine en raison d’infiltrations d’eau dans la toiture, la chapelle a été restaurée par la municipalité au début des années 1990. Elle sert encore occasionnellement au culte funéraire.Deux plaques commémoratives sont encastrées sur la façade nord, de part et d’autre du portail d’entrée. Elles mentionnent les défunts de la famille Schattenmann et la construction de la chapelle :Ce monument a été érigé à la mémoire de C.H. Schattenmann
Directeur des Mines, Officier de la Légion d’Honneur
Membre du Conseil Général du Bas-Rhin
et de C. Schattenmann née Jaeger

Par un acte de leur munificence.
1869
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[size=30]La Reidt[/size]


Ne pouvant exploiter le lignite comme combustible, l’Administration des Mines de Bouxwiller a, dès sa fondation, développé l’industrie chimique. Initialement située au Holzhof, en plein cœur de la ville, la fabrique d’alun et de vitriol est transférée dès 1820 sur le site de la Reidt, distant de quatre kilomètres du centre de Bouxwiller. Le transfert de la production, réalisé sous couvert de mesures d’hygiène, a également été rendu nécessaire par une pétition des habitants.L’Administration des Mines est spécialisée dans la préparation de l’alun, mélange réalisé avec du sulfate d’alumine, obtenu par lessivage du lignite du Bastberg et de la potasse. La potasse étant rare, la seule manière pour fabriquer de l’alun ammoniacal consiste, à l’époque, à distiller des matières animales, telles que le cuir, la corne, les os, les déchets d’abattoirs, etc. C’est cette industrie nauséabonde qui va prospérer à la Reidt. La distillation des matières animales fournit, outre l’ammoniaque, des charbons azotés qui sont utilisés comme matière première pour la fabrication des cyanures alcalins, respectivement des ferrocyanures ou prussiates. Ceux-ci sont ensuite transformés sur place en bleu de Prusse et bleu d’acier, deux produits dont la fabrication évolue considérablement au cours du 20ème siècle. En 1821, il est vendu entre 6 et 24 francs le kilo, selon sa qualité.Les os disponibles en grandes quantités à l’usine de la Reidt sont également utilisés pour la fabrication de gélatine alimentaire et jusque dans les années trente, certaines marques de gélatines étaient vendues pour les confiseurs sous le nom de « gélatine de Bouxwiller ».Malgré les conditions difficiles et la pollution olfactive du site, une partie des ouvriers de l’Administration des Mines résidait directement sur le site de production, afin d’éviter les déplacements et la perte de temps induite. Pour faire face au développement du site, ce dernier est desservi par son propre réseau ferré à voie étroite, à partir de 1896.

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MessageSujet: Re: Le village de Bouxwiller   Le village de Bouxwiller EmptySam 27 Juil - 17:45

Bouxwiller (prononcé [buksvilɛʀ]) est une commune française de la plaine d'Alsace située à 33,3 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le département du Bas-Rhin en région Grand Est. Elle est le chef-lieu du canton de Bouxwiller et de la Communauté de communes de Hanau-La Petite Pierre. En 2013, la population légale est de 4 037 habitants (sans double compte).
Au Moyen Âge, Bouxwiller est à côté du château de Lichtenberg le centre de la seigneurie de Lichtenberg. À son apogée, cette entité territoriale autonome dépendant du Saint-Empire romain germanique compte une centaine de villages. À la suite de la guerre de Trente Ans et à l'instar du reste de l'Alsace, la seigneurie est réunie au royaume de France en 1680 par Louis XIV.
La bourgade est élevée au rang de ville à la fin du xiiie siècle et obtient le droit de se ceindre d'une muraille et de tenir un marché. Ces privilèges sont confirmés en 1301 par l'empereur germanique Albert de Habsbourg. Après avoir hérité en 1480 de la moitié de la seigneurie de Lichtenberg, les comtes de Hanau font de Bouxwiller leur résidence et le siège de leur gouvernement. Ils y construisent en 1528 un hôpital et en 1612 une école latine. En 1542, la Réforme luthérienne est introduite par le comte Philippe IV de Hanau-Lichtenberg. Durant la Révolution française, le château comtal est détruit et Bouxwiller est reléguée au rôle mineur de chef-lieu cantonal. Cette perte d'influence au niveau local est tempérée par le développement au cours du xixe siècle d'une industrie chimique basée sur la transformation du lignite et des carcasses animales.
Le xxe siècle imprime à Bouxwiller une longue période de déclin démographique et économique. Depuis le milieu des années 1970, la bourgade tente de sortir de sa léthargie. Le 1er mars 1973, Bouxwiller fusionne avec les villages d'Imbsheim, de Griesbach-le-Bastberg et de Riedheim, ce qui lui permet d'augmenter sa population d'un bon quart. Des entreprises nouvelles s'installent au nord du centre-ville en remplacement des industries à bout de souffle issues du xixe siècle. Le tourisme vert est encouragé en concertation avec les autorités du parc naturel régional des Vosges du Nord. Pour ce faire, le patrimoine architectural et culturel hérité des comtes de Hanau est remis en valeur. Il en va de même pour l'environnement naturel, symbolisé par les collines sous-vosgiennes du Bastberg, lieux riches en fossiles lacustres mais aussi en légendes païennes.





















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Vue de Bouxwiller.
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Intersection de la rue du 22-Novembre avec la Grand'Rue.


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Vue sur la colline du Galgenberg ou Grand-Bastberg.


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Conglomérat du Galgenberg


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Vue sur le centre-ville (Grand'Rue).


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Maisons anciennes.



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Vue sur la place du Marché aux grains et sur la rue des Seigneurs





La place de la Grange aux dîmes
Parmi les réalisations, on peut mentionner la création de la place de la Grange aux dîmes. Ce projet a consisté à raser la grange éponyme (un bâtiment féodal appuyé contre le rempart et très délabré car aux mains de treize propriétaires) pour y aménager une placette avec six garages automobiles en sous-sol. Cette opération a visuellement aéré une zone densément urbanisée de vieilles maisons en pan de bois et permis de relier entre elles les deux impasses qu'étaient la rue de la Poste et la rue du Magasin. Le rempart ainsi dégagé a été en partie reconstruit avec l'adjonction d'un chemin de ronde34.


Débouché de la rue Commune.

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Garages.

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Chemin de ronde du rempart

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Débouché de la rue de la Poste.

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La porte Haute de Bouxwiller (aquarelle de 1838).
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aquarelle peinte par Guillaume Herrmann du 30 septembre 1838 représentant la porte haute de Bouxwiller (Bas-Rhin).
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